Nombreux sont ceux ayant intuitivement appréhendé les avantages des interactions avec les animaux dans nos vies ; des chercheurs sont allés plus loin et ont mené des études scientifiques afin que soit officiellement « prouvé » l’importance des impacts du lien humain-animal sur la santé.
La Zoothérapie a fait ses preuves !
Ce terme de « zoothérapie » désigne les interventions thérapeutiques et activités réalisées avec l’assistance d’un animal. On parle aussi de « thérapie facilitée par l’animal » ou de « médiation animale ».
Voici quelques exemples de « médiation animale » améliorant la santé physique, sociale et émotionnelle des patients :
Un chien de thérapie a un effet positif sur le niveau de douleur des patients et leur satisfaction à l’égard de leur séjour à l’hôpital après arthroplastie. (Harper, 2014)
Les patients atteints de fibromyalgie passant du temps avec un chien de thérapie plutôt que dans un établissement de gestion de la douleur ont montré des améliorations significatives de la douleur et de l’humeur ! (Marcus, 2013).
Les participants – à la base sédentaires – d’un programme de marche impliquant de promener des chiens se sont révélés finalement rapidement enthousiastes, indiquant que leur motivation à adhérer était « les chiens ont besoin de nous pour les promener ». (Johnson, 2010)
La présence d’un animal peut considérablement augmenter les comportements sociaux positifs chez les enfants atteints de troubles du spectre autistique. (O’Haire, 2013)
Les enfants en « tests » font moins d’erreurs en présence d’un chien par rapport à un chien en peluche ou à un humain. (Gee, 2010). Des études similaire indiquent que la présence d’un chien est à la fois une source de motivation et un stimulus très net pour les enfants leur permettant de mieux se concentrer. (Gee, 2010)
Les animaux de thérapie dans les études sur le cancer pédiatrique ont amélioré la motivation à participer au protocole de traitement, à maintenir la motivation des enfants au fil du temps à vouloir « aller mieux » et à rester optimiste. (Sobo, 2006), (Baker, 2008)
Les avantages s’étendent à nos animaux de compagnie, à la présence d’animaux de compagnie dans nos vie :
Nos animaux domestiques améliorent la pression artérielle consécutive au stress. (Allen, 2001)
Les propriétaires d’animaux ont des taux de survie à un an plus élevés après une crise cardiaque. (Friedmann, 1980, 1995)
Reconnaître et entretenir le lien entre les animaux et les humains est donc crucial pour la santé, c’est prouvé ! (Takashima, 2014)
Avoir des animaux domestiques, en particulier des chiens, permet de réduire le risque de maladie cardiovasculaire (Levine, 2013) et réduirait même le risque de développer un lymphome non hodgkinien ou encore un lymphome diffus à grandes cellules. (Trahan, 2008)
Des études Autrichiennes et Allemandes ont même démontré que le fait d’avoir des animaux domestiques engendrait une diminution du nombre des visites chez le médecin donc des économies substantielles sur la santé humaine. (Heady, 2002)
Que ce soit parce que la compagnie d’un animal nous donne une raison de faire de l’exercice ou nous offre un antidote à la solitude et atténue l’inquiétude, l’anxiété et la douleur, reconnaissons que les animaux peuvent influencer non seulement notre bonheur mais aussi notre santé.
Références scientifiques :
- Harper CM, Dong Y, Thornhill TS, et al. Can therapy dogs improve pain and satisfaction after total joint arthroplasty? A randomized controlled trial. Clinical Orthopaedics and Related Research® 2014;473(1):372-79.
- Marcus DA, Bernstein CD, Constantin JM, et al. Impact of Animal-Assisted Therapy for Outpatients with Fibromyalgia. Pain Medicine 2013;14(1):43-51.
- Johnson RA, Meadows RL. Dog-walking: Motivation for adherence to a walking program. Clinical Nursing Research, 19(4), 387-402
- O’Haire ME, McKenzie SJ, Beck AM, Slaughter V (2013). Social Behaviors Increase in Children with Autism in the Presence of Animals Compared to Toys. PLoS ONE 8(2): e57010. Doi:10.1371/journal.pone.0057010
- Gee NR, Church MT, Altobelli CL. Preschoolers make fewer errors on an object categorization task in the presence of a dog. Anthrozoös 2010;23(3):223-30.
- Gee NR, Gould JK, Swanson CC, Wagner AK. Preschoolers categorize animate objects better in the presence of a dog. Anthrozoös 2012;25(2):187-198.
- Allen, K., Shykoff, B. E., & Joseph L. Izzo, J. (2001). Pet ownership, but not ACE inhibitor therapy, blunts home blood pressure responses to mental stress. Hypertension, 38, 815-820.
- Friedmann, E., Katcher, A. H., Lynch, J. J., & Thomas, S. A. (1980). Animal companions and one-year survival of patients after discharge from a coronary care unit. Public Health Reports, 95(4), 307-312.
- Friedmann, E., & Thomas, S. A. (1995). Pet ownership, social support, and one-year survival after acute myocardial infarction in the Cardiac Arrhythmia Suppression Trial (CAST). The American Journal of Cardiology, 76(17), 1213-1217.
- Takashima GK, Day, MJ, (2014). Setting the one health agenda and the human-companion animal bond. Int. J. Environ. Res. Public Health 2014, 11, 11110-11120; doi:10.3390/ijerph111111110
- Levine,G.N. ;Allen,K.; Braun,L.T.; Christian, H.E.; Friedmann, E.;Taubert,K.A.; Thomas, S.A.; Wells, D.L.; Lange, R.A. Pet ownership and cardiovascular risk: A scientific statement from the American Heart Association. Circulation 2013, 127, 2353–2363.
- Trahan, G.J.; Bracci, P.M.; Holly, E.A. Domestic and farm-animal exposures and risk of non-hodgkin’s lymphoma in a population-based study in San Francisco bay area. Cancer Epidemiol. Biomark. Prev. 2008, 17, 2382–2387.
- Sobo, E.J.; Eng, B.; Kassity-Krich, N. Canine Visitation (Pet) Therapy: Pilot study data on decrease in child pain perception. J. Holist. Nurs. 2006, 24, 51–57.
- Barker, S.B.; Wolen, A.K. The benefits of human-companion animal interaction: A review. J. Vet. Med. Ed. 2008, 35, 487–495.
- Heady, B.; Grabka, M.; Kelley, J.; Reddy, P.; Tseng, Y.-P. Pet ownership is good for your health and saves public expenditure too. Australian and German longitudinal evidence. Aust. Soc. Monit. 2002, 5, 93–99.
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