Couches urinaires, l’alerte de L’ANSES
L’ANSES met en garde contre les risques sanitaires liés au port de ces dispositifs médicaux chez les personnes incontinentes présentant des lésions cutanées.
Dioxines, furanes, PCB DL, formaldéhyde …
Il se trouve en effet que plusieurs substances chimiques dépassant les seuils ont été détectées dans des couches destinées aux personnes souffrant d’incontinence lourde ; selon le Group’Hygiène, plus de 1,6 milliard de changes absorbants ont été vendus en 2017 en France métropolitaine, le risque est donc pris par un grand nombre d’utilisateurs.
En effet, comment être sûr que la peau sous ces couches n’est pas altérée d’y être tout le temps enfermée !
« Tant que la peau reste saine …
… il n’y a pas de dépassement des seuils sanitaires » précise L’ANSES.
En revanche, si la peau présente des lésions au niveau du siège, les substances chimiques dangereuses contenues dans ces couches « peuvent entraîner un risque sanitaire pour les populations, âgées ou jeunes » lorsque ces protections sont portées sur une durée supérieure à un an.
Ce risque est d’autant plus vrai que le port prolongé ou quasi continu de ces protections entraîne la survenue de lésions.
Face à ces observations, l’ANSES demande (gentiment !!!) aux fabricants d’éliminer ou réduire au minimum la présence des substances dangereuses, supprimer les substances parfumantes des couches et mieux maîtriser l’origine des matières premières utilisées.
Pas d’obligation donc … à chacun de redoubler de vigilance dans ce domaine également…
Source : ANSES 23/06/2020 via Celtinews
Sécurité enfumée : e-cigarettes, formaldéhyde & Co
Selon l’OMS, on compte à ce jour 500 fabricants de cigarettes électroniques ; cependant il faut savoir que très peu de ces produits ont en fait été analysés !
L’organisation dénonce ainsi un manque de connaissance à ce sujet.
Quid de la nocivité et du rapport bénéfice/risque ?
Le peu d’études réalisées montre que l’on retrouve généralement du formaldéhyde, dans la composition des aérosols utilisés ; certes en concentration moindre que dans des cigarettes classiques mais d’autres toxiques sont présents dans des proportions similaires, donc quel est le bénéfice de ces substituts s’ils intoxiquent tout autant les fumeurs !?
Ces « nouveaux fumeurs » qui de plus s’adonnent à de longues bouffées s’exposent à une absorption accrue de la nicotine de par la profondeur de l’inhalation.
La e-cigarette n’est pas sans risques pour la santé !
« Les jeunes représentent une proportion croissante des utilisateurs e-cigarette, et les experts antitabac craignent que l’utilisation de ces e-cigarettes devienne une passerelle vers une dépendance à la nicotine et au final, les entraine à fumer. La littérature montre que l’utilisation des e-cigarettes chez les adolescents a doublé entre 2008 et 2012. Une des raisons présumées serait la grande variété de saveurs (jusqu’à 8000 sont disponibles, allant des fruits aux boissons alcoolisées) » estime Celtinews.
Leur place en pharmacie ?
Ne devrait-on alors pas plutôt les trouver à côté des substituts nicotiniques en pharmacie et les réserver aux seuls fumeurs, dans le but de réduire leur consommation de tabac ou dans le cadre d’un sevrage tabagique complet ?
C’est en tous cas ce que la prudence devrait imposer.
Source : Celtinews