Avancées Scientifiques

Gare aux leurres !

Cette alimentation qui nous rend malade…

Depuis la fin de la seconde guerre mondiale, et suite au développement de l’industrialisation, on assiste à l’explosion de maladies dites de civilisation telles que l’obésité, le surpoids, le cancer, le diabète, les troubles du comportement, l’hypertension artérielle… L’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) déclare même que les maladies cardiovasculaires sont la cause numéro une de mortalité dans le monde.

Toutes ces maladies sont principalement le résultat de la dégradation qualitative de l’alimentation moderne.

En poussant au maximum les techniques de production, notre alimentation est devenue toxique et nous rend malade. Elle n’est plus naturelle, est raffinée, transformée, très appauvrie en nutriments, polluée par les pesticides, etc.

Pour donner quelques chiffres, aujourd’hui on trouve 100 fois moins de nutriments dans les fruits et légumes qu’en 1950 (source : FAO). Il faut par exemple 100 pommes pour obtenir l’équivalent en vitamines C d’une pomme ou 26 pêches pour retrouver l’équivalent nutritif d’une seule pêche d’antan. Ces carences sont également valables pour tous les aliments puisque la viande est elle aussi deux fois moins riche en fer qu’à l’époque.

Ils s’appellent additifs, conservateurs, édulcorant artificiels, exhausteurs de goût ou huiles hydrogénées … nous n’y prêtons pas forcément attention mais pourtant, tous ces ingrédients non naturels sont partout dans les aliments que nous achetons, et ce même chez les aliments étiquetés bio.

Pour ne rien arranger, ajoutons à cela une pollution omniprésente des sols et des eaux utilisées pour l’agriculture (chargés notamment en pesticides pour la culture des fruits et légumes), une surconsommation d’aliments ultra raffinés, vides de nutriments tels que les pâtes blanches, les plats préparés ou les céréales de petits déjeuner (et bien évidemment les fast-food…), mais également et plus perfidement, une contamination par l’eau du robinet chargée elle aussi en pesticides et résidus médicamenteux. 

En plus de réapprendre (ou apprendre) à manger de manière saine et efficace, il est important de prendre conscience de la nécessité d’une supplémentation en nutriments tant nos aliments en sont appauvris !

Cependant attention : Comme pour la qualité des aliments, tous les compléments alimentaires ne se valent pas. Dans certains cas vous vous exposez au même risque de pollution aux pesticides que ce que vous cherchez à éviter et bien pire encore : vous vous exposez aux métaux lourds et produits chimiques qui ne devraient absolument pas se trouver dans votre organisme.

 

Les compléments alimentaires : même combat que les aliments…

 

Lire la composition détaillée des compléments alimentaires ne suffit pas, il faut également faire très attention à la liste des ingrédients car dans la majorité des cas, les laboratoires cachent beaucoup de substances qui n’ont absolument rien à faire dans des produits dit « de santé naturelle ».

C’est notamment le cas des additifs présents dans les compléments alimentaires, nécessaires notamment à la mise en comprimés ou en gélules du produit. Ils ne sont pas considérés comme « actifs » mais il n’empêche que certains ne devraient pas se retrouver dans l’organisme, comme tous les « nano »  ne provenant pas d’éléments naturels ; on peut citer entre autres insidieux : le dioxyde de silicium, l’HPMC (hypromellose), méthylcellulose ou encore tous les dérivés de plastique (commençant par poly…), les métaux lourds et la pétrochimie.

Ces additifs sont censés améliorer la qualité des aliments mais en réalité ils entrainement une hyperperméabilité intestinale, entravant l’assimilation des nutriments et autres déboires. 

Pour donner quelques précisions sur les gélules en HPMC :

Les consommateurs commencent tranquillement à se réveiller quant à la qualité des gélules de compléments alimentaires. La plupart ne sont pas du tout naturelles et contiennent de l’HPMC, une bonne aubaine pour les fabricants puisque bon marché, résistante en production et permettant même de contenir des ingrédients liquides ! Cela dit, HPMC c’est une jolie abréviation pour dire hypromellose de son nom complet hydroxypropylméthylcellulose, un gros mot bien compliqué qui cache en réalité une utilisation de solvant et donc de chimie jamais totalement évacué du produit fini que l’on avale !

Si les laboratoires qui revendiquent des produits naturels utilisaient vraiment des excipients et ingrédients naturels (et pas seulement des vitamines de synthèse avant des poudres elles naturelle dans des gélules en pullulane parce que les consommateurs les demandent désormais ils le mettraient en avant sur leurs étuis et dans leur communication. Alors attention s’il n’y a pas d’indications concernant la qualité des gélules sur la boîte…ou quand certes les gélules sont saines mais …emplies de nutriments de synthèse saupoudrés sur des poudres naturelles !

Ne pensez pas que complément alimentaire = forcément bon et sain pour la santé !

 

Les industries de complément alimentaire utilisent dans bien trop de cas un marketing très habile pour vous leurrer quant à la présence d’excipients non naturels à l’intérieur des formules comme notamment la silice nano cachée derrière l’appellation « dioxyde de silicium (de synthèse) ». Il arrive également que cette silice nano ne soit pas étiquetée, de même que d’autre excipients tels que le talc ou l’argile qui fonctionnent comme des pansements gastriques et empêchent l’absorption des vitamines donc rendent le complément alimentaire partiellement inutile ; non étiquetés car non ajoutés dans la formule de la gélule mais ajoutés à l’ingrédient lui même !

Qu’est-ce que la silice nano ?

Les nanoparticules de silices autrement appelée E551 sont des additifs présents dans beaucoup de produits alimentaires, cosmétiques, produits pharmaceutiques mais également résines, peinture et encre. Ils sont reconnus comme ayant un impact néfaste sur l’organisme notamment au niveau du système digestif et du foie mais également sur l’environnement.

Et tout cela, passé sous silence à cause de l’étiquette « label bio »…

Le marché du bio est un marché en pleine forme ! D’abord considéré comme réservé aux foyers bénéficiant de certains revenus, presque une élite, il est aujourd’hui accessible à tous et devient un véritable mode de vie et de consommation pour certaines personnes. Tous les magasins, petites comme grandes surfaces proposent aujourd’hui du « bio ».

Cependant, aucune législation n’existe sur le plan européen. Chaque pays est donc libre d’imposer son propre cahier des charges avec ses propres normes et réglementations d’où l’existence de plusieurs labels bio.

Mais si tous les labels sont différents, cela signifie-t-il que certains sont plus ou moins bio que d’autre ? Ne serait-ce qu’en France, il en existe plusieurs : label AB, EcoCert, Cosmebio… Que se cache derrière ces étiquettes qui plaisent tant aux consommateurs ? Lequel a le cahier des charges le plus exigeant ? Lequel est le plus bio ?

Outre l’aspect production bio pour les aliments comme les fruits et légumes, le label peut aussi s’appliquer sur les compléments alimentaires et produits cosmétique, et bien trop souvent sont la porte ouverte à de nombreuses dérives, manipulation marketing, « green washing » des marques pour donner l’impression d’une formule naturelle qui n’en est pas du tout.

Alors soyez vigilents !

Les produits bio sont certes des produits qui ont bénéficié d’un contrôle et d’un suivit plus pointu que d’autres, du fait du cahier des charges qu’ils doivent respecter mais cela ne signifie pas que ce sont des produits absolument purs, exempts d’OGM par exemple (jusqu’à 0,9 % d’OGM autorisés !).

Pour vous donner un exemple, certaines normes comme l’ISO 16128 s’applique aux produits 100% bio mais également aux produits qui contiennent jusqu’à 49% de composant chimique tels que le phénoxyéthanol, les solvants, les silicones, les plastiques, etc. Autre exemple, le label Agriculture Biologique (AB, label crée en 1985 par le ministère de l’Agriculture) est attribué aux producteurs après certification par des organismes compétents tels que Ecocert ou Agrocert. Le label implique la garantie d’une culture sans pesticide chimique, sans traitement chimique après récolte ainsi qu’un recours limité aux médicaments et traitements vétérinaires pour les cultures animales, animaux qui doivent être élevés en plein air. Cependant, le label tolère donc jusqu’à 0,9% d’OGM en cas de contamination fortuite des cultures.

N’oubliez pas non plus qu’un label bio n’est pas nécessairement un gage de qualité puisqu’on n’« obtient » pas le label bio pour nos produits, on achète un label bio ! La certification coute en moyenne 0,5% du prix du produit et s’achète auprès d’entreprise privé en fonction notamment de la notoriété du label proposé, de la rapidité du traitement des dossier… Or, puisque le label est payant, bien souvent les petits producteurs n’ont pas les moyens de se faire certifier bien que leurs moyens de production sont autrement plus authentiques et responsables que les grosses fermes agricoles. Les produits bio sont certes plus sains que les produits lambda mais il ne faut pas voir le « bio » comme le saint Graal de la consommation responsable.

Et si « bio » ne veut pas dire 100% naturel, il ne faut pas perdre de vue que vegan non plus, bien au contraire !

Il est très difficile de trouver des ingrédients qui soit complétement naturels et sans dérivé animal. La plupart des compléments ou aliments compatibles « vegan » contiennent des nutriments de synthèse …

A l’inverse, les dérivés animaux sont bien trop souvent passés sous silence, c’est notamment le cas des souches probiotiques qui pour la majorité proviennent du colon des animaux… Comment peuvent elles alors être labellisées Veganes ? Cela dépendrait de la façon « éthique » ou non (entendons « respectueux ou non envers l’animal ») dont les souches auraient été « récoltées ».

Interpelant je trouve de pouvoir qualifier de « végane » un probiotique venant de l’intestin d’un animal !!!

 

Optez pour une consommation éclairée !

 

Votre corps et votre santé sont précieux ! Méfiez-vous de ce que vous consommez ! N’accordez pas une confiance aveugle aux entreprises qui sous couvert d’un label commercial « bio »,  « vegan » utilisent des vitamines de synthèse ! Ne vous découragez pas en lisant des termes compliquer dans la liste des ingrédients, si vous ne comprenez pas ou si ce n’est pas clair, c’est probablement qu’on essaie de vous éloigner du problème !

Enfin, n’oubliez pas également que ce qui est valable pour les aliments et compléments alimentaires est aussi valable pour les produits cosmétiques dont les composants finissent dans votre organisme au même titre que si vous les ingériez directement.


>>> En aucun cas les informations et conseils proposés sur le site Santé Originelle ne sont susceptibles de se substituer à une consultation ou un diagnostic formulé par un médecin ou un professionnel de santé, seuls en mesure d’évaluer votre état de santé. 

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