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La « Salutogenèse » ou stimuler la guérison dans toutes ses dimensions

S’intéresser à la santé plutôt qu’à la maladie et chercher à savoir ce qui pourrait nous aider à rester longtemps en bonne santé, ou revenir « aux origines de la santé », est LA philosophie de vie salvatrice !

La salutogenèse – du latin « salus » (santé, salut, conservation) et du grec « genesis » (genèse, origine, création) est en fait la façon la plus logique d’appréhender la santé.

La salutogenèse : D’où vient la santé ? Comment peut-elle être renforcée ?

Et non plus seulement : D’où vient la maladie et comment peut-elle être évitée ? (pathogenèse)

Aujourd’hui et depuis environ 300 ans, nous sommes pourtant totalement « déformés » par le paradigme médical de pathogenèse (pathein : souffrir, et génésis : origine, termes tirés du grec). La pathogenèse pose la question de l’origine de la maladie et étudie comment l’éviter en éliminant les pathogènes, plutôt que de penser en premier lieu à protéger la santé en relançant les fonctions naturellement prévues par le programme de guérison intrinsèque, et non pas seulement lutter contre un symptôme ou une pathologie.

L’occident à notre époque a-t-il donc totalement oublié que l’alimentation (non polluée et enrichie des nutriments qu’elle contenait « à l’origine ») est la base de la santé et donc prévient la maladie ? Que « les-mal-à-dit » ont un sens profond, et qu’elles n’ont pas lieu d’être lorsque l’on donne du sens à sa vie.

La maladie se prévient (donc ne se développe pas) si « toute la place est occupée par la santé » – physiologiquement et émotionnellement parlant !

Lorsqu’un dérèglement se profile, il faut chercher les solutions qui stimulent les forces d’autoguérison de l’organisme et ne pas perdre de vue qu’une personne est un individu complexe qui ne se résume pas à un organe ou un système, qu’il faut prendre en compte chaque personne dans son « entièreté », dans toutes ses « dimensions » : corps, mental, esprit (et âme…). Dans le corps humain, tout s’imbrique, tout a une relation sur ce qui l’entoure et réciproquement.

Prenons pour exemple la maladie d’Alzheimer dans une famille ayant vu se développer plusieurs cas. La maladie ne se développera pas si le « soi-disant prédisposé » (la génétique n’intervient en fait que dans 9 % des cas et encore…) a conscience tôt de l’insuffisance de densité nutritionnelle de l’alimentation proposée aujourd’hui, qu’il l’enrichit pour compenserla perte des nutriments originels essentiels au bon fonctionnement des cellules.

Il faut en effet garder à l’esprit que les études montrent que 80 % de la population est en déficit voire proche de la carence pour certaines vitamines et oligoéléments du fait d’une agriculture industrielle qui produit des aliments appauvris en nutriments, du fait de la mode de l’alimentation industrielle ou induisant des apports déséquilibrés, des apports excessifs en sucre, du fait des cuissons à température trop élevée (plus de 110°C), sans oublier certaines situations qui induisent un besoin accru en certains nutriments (les enfants, les femmes enceintes, les fumeurs, les personnes stressées, les sportifs, les personnes digerant mal dont assimilant mal etc.).

Il est indispensable de combler les déficits en vie-tamines (vitamines B cruciales pour la mémoire, vitamine D3, mais aussi C et E) en bio flavonoïdes, OPC, bêta-carotène (car les antioxydants à fortes doses quotidiennes sont cruciaux pour que l’inflammation cérébrale ne s’enclenche pas), en oligoéléments (zinc, le sélénium, magnésium) et en acides gras insaturés (surtout DHA) car ces carences sont des facteurs favorisant la maladie d’Alzheimer. En fait, vitamines et oligoéléments sont des cofacteurs « enzymatiques » pour de nombreuses réactions chimiques dans les cellules (dont nerveuses) et leur déficit bloque des réactions chimiques essentielles, ce qui engendre la mort du neurone. Ne pas oublier que les carences en vitamines B ont des répercussions certaines sur notre cerveau mais aussi sur notre psychisme (des dépressions jusqu’à la schizophrénie).

Favoriser la santé des neurones (y compris ceux de l’intestin !) est donc la base logique !

De même que de tonifier la micro-circulation pour apporter oxygène et nutriments au cerveau, le tout complété bien sûr par une activité physique régulière (au moins 3 fois par semaine).

Évidemment, en amont il faut veiller à ne pas polluer sa santé ! Par exemple d’aspartame neurotoxique, d’aluminium (provenant de l’eau de boisson ou des médicaments anti-acides) car c’est un puissant toxique pour le cerveau. Il est connu depuis des années ; la silice naturelle source de silicium organique est donc essentielle pour l’élimination quotidienne de l’aluminium afin qu’il ne s’accumule pas dans le cerveau donc ne génère pas de plaques amyloïdes).

On le sait peu mais les anticholinergiques (utilisés pour les problèmes d’incontinence urinaire) sont aussi délétères pour les neurones que les sédatifs, les tranquillisants, les somnifères, les antidépresseurs, les anxiolytiques, les neuroleptiques ou les antidouleurs à la codéine, les opiacés, etc.

Les facteurs de risque vasculaire non contrôlés augmentent eux aussi le risque de maladie d’Alzheimer. Cela concerne l’hypertension artérielle (HTA), le diabète, l’augmentation du cholestérol oxydé et des triglycérides, la sédentarité, ainsi que l’alcool et autres drogues (tel le tabagisme qui induit – en dégradant les artères – une baisse de l’oxygénation dans le cerveau).

Mais la dimension physiologique est loin d’être suffisante !

La stimulation des fonctions intellectuelles est indispensable pour redonner confiance et soulager la souffrance psychologique. (Exercices de mémoire, sorties, activités de loisirs, jeux de société,  contacts sociaux, etc.)

En effet, donner un sens (Le sens) à sa vie est tout aussi essentiel !

La maladie d’Alzheimer est selon le docteur Luc Bodin, « une fuite du monde actuel » parce que la personne qui ne s’y reconnaît plus ou/et qu’elle a de nombreux vécus négatifs comme des sentiments d’échec. Celle-ci garde ainsi le souvenir des temps anciens, mais elle n’enregistre plus le présent.

L’évolution défavorable de la maladie ne se retrouve pas (ou moins) chez les personnes donnant un sens à leur existence même à un âge avancé …

C’est pourquoi, le traitement préventif doit également tenir de cet état de fait et aider ses personnes à solutionner leurs vieux conflits, à changer leurs vieux schémas et à travailler sur leurs peurs et leurs croyances limitantes… pour les sortir de leur isolement et les remettre dans le circuit de la vie.

Plusieurs conditions sont nécessaires à un développement sain de notre état de santé ; accuser les pathogènes et donner des médicaments chimiques n’apporte pas une solution de fond !

Alors avant tout, changeons d’axe de vision, de paradigme : ne pensons pas maladie mais SANTÉ pour la conserver !


Références :

  • La maladie d’Alzheimer, Comprendre – aider – vivre avec  Luc Bodin (Auteur)

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