Nutrimentation Nutriments

Neutraliser le stress pour retrouver entrain et capacités !

Utile dans les situations d’urgence pour la production d’adrénaline et de cortisol, pour l’oxygénation ainsi que la réaction de « survie » qu’il engendre, le stress s’il devient chronique épuise l’organisme entier ; il inhibe alors énergie, récupération et détente, motivation, capacités et performances (cognitives-intellectuelles & sportives, de réaction … & de défenses dont immunitaires).

On se retrouve alors vite en situation de « burn-out »…

Vous pouvez tout à fait agir en amont pour mieux résister au négatif du stress quotidien en optimisant efficacement vos assiettes ; vous atténuerez alors ses conséquences délétères sur les plans physiques – immunitaires et émotionnels.

Ainsi, veillez à avoir quotidiennement une bonne dose de vitamines originelles : des vitamines reconnues par vos cellules et absorbées à l’optimal car fournies à l’organisme par de « vrais aliments ».

Pour avoir l’impact antistress recherché il vous faut donc apporter à vos cellules des vitamines B naturellement co-enzymées, notamment grâce au super aliment qu’est le sarrasin germé, via lequel elles seront particulièrement biodisponibles, d’autant plus qu’elles sont apportées en complexe (toutes les vitamines B doivent être apportées ensembles car elles s’auto-activent mutuellement). Compléter cette recharge par un apport en Magnésium naturel sera idéal (encore faut-il que son co-facteur, l’indispensable silicium, soit apporté en synergie, pour une profonde renutrition ; voir article sur les indispensables à l’absorption du Magnésium).

Les vitamines B vont de plus optimiser votre métabolisme de base en permettant la transformation de vos aliments en énergie, donc agir de pair avec le Magnésium contre la fatigue.

En favorisant la synthèse du neuromédiateur acétylcholine dans le cerveau, un complexe de phospholipides de colza est un important complément à la prise de vitamines B (dont B5) soutenant les performances intellectuelles ;  mais aussi en complément de l’oméga 3 DHA

L’oméga 3 DHA (acide docosahexaénoique) exerce un effet positif sur la neurotransmission en favorisant le contrôle des processus cognitifs mettant en jeu l’attention, la vision, la motivation et la mémoire. L’apport en DHA élève les taux cérébraux d’acétylcholine et favorise les apprentissages ; un déficit membranaire cérébral en DHA impacte négativement sur la libération d’acétylcholine dans l’hippocampe, région cérébrale largement impliquée dans la régulation des processus d’apprentissage et de mémoire.

Lors d‘activités cérébrales intenses (sollicitations intellectuelles, stress….) la transmission de signaux entre les neurones se multiplie. La qualité de ces échanges (donc la réaction à ces sollicitations et l’équilibre du système nerveux) repose sur la bonne fluidité des membranes neuronales formées de phospholipides ; plus les phospholipides enrichissent les membranes des neurones et plus ils sont eux-mêmes riches en acides gras à longues chaines tel le DHA→ plus alors la fluidité de ces membranes favorise l’échange d’informations au niveau des fonctions cérébrales et cognitives.

La supplémentation en DHA améliore la résistance au stress et l’agressivité.

On sait donc aujourd’hui qu’une carence alimentaire qui modifie la composition membranaire en oméga 3 est source de dysfonctionnements au niveau métabolique, physiologique et comportemental.

Les études cliniques ont permis d’établir qu’une faible consommation d’AGPIn-3 (Acides Gras PolyInsaturés oméga 3) donc un faible taux plasmatique d’acide docosahéxaénoïque (oméga 3 DHA) est associé à des troubles cognitifs et comportementaux à la fois au cours du développement et chez la personne âgée.

Les données de plus en plus nombreuses rendent compte d’actions multiples. En tant que constituants fondamentaux des membranes, les AGPI sont susceptibles de jouer sur leurs propriétés physico-chimiques et donc sur les protéines qui y sont enserrées (par exemple les aquaporines etc.). En tant que précurseurs de médiateurs lipidiques, ils interviennent dans de nombreux processus de régulation et notamment dans l’inflammation (dont l’inflammation neuronale pour l’oméga 3 DHA), permettant la synthèse de Neuroprotectines D. Il exerce ainsi un rôle neuro-protecteur important, prévenant la mort des cellules nerveuses, et luttant contre l’inflammation donc, y compris l’inflammation cérébrale induite par ischémie et par oxydation.

Le DHA contribue à maintenir le fonctionnement normal du cerveau (télomères préservées & métabolisme des neurones) luttant donc contre les maladies dégénératives et constituant un moyen de protection contre la Maladie d’Alzheimer.

Le DHA si polyvalent (lire article ici), qui intervient donc dans la régulation de la neurotransmission, la neurogenèse, l’énergétique cérébrale et la neuroprotection est essentiel !

On sait combien nos aliments ont perdu en densité nutritionnelle : depuis une trentaine d’année les choses s’accélèrent ; si se nourrir en bio permet de limiter l’entrée de polluants alimentaires dans l’organisme, la pauvreté des sols et les modes d’approvisionnement de notre époque sont loin de permettre cet apport quantitatif de nutriments naturels essentiels à nos organismes les surconsommant d’autant plus qu’ils ont du stress à neutraliser !

Inviter la Nutrimentation à faire partie de sa routine santé quotidienne est alors une sage décision ; il est sérénisant de savoir que l’organisme aura suffisamment de nutriments purs et essentiels grâce aux doses individuelles de santé prises pendant les repas, délivrant une quantité stable et analysée de ces précieux nutriments vitaux en complément d’assiettes saines.


Références scientifiques :

  • An adaptogenic role for omega-3 fatty acids in stress (DHA) ; a randomised placebo controlled double blind intervention study (pilot) [ISRCTN22569553]  http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/9546620?dopt=Abstract&holding=f1000,f1000m,isrctn
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  • ‘Acide docosahexaénoïque et maladie d’Alzheimer : des raisons d’espérer DOI : 10.1684/ocl.2007.0101″
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  • “Effect of Chain Length and Unsaturation on Elasticity of  Lipid Bilayers », W. Rawicz, K. C. Olbrich, T. McIntosh, D. Needham et E. Evans, Biophysical Journal, vol. 79, no 1,‎ juillet 2000, p. 328-339″;    « Membrane lipid composition and cellular function    Arthur A. Spector and Mark A. Yorek   Departments of
  • http://scd-theses.u-strasbg.fr/1748/01/LEGRANDOIS_Julie_2009r.pdf>; Higgins JP, Flicker L. Lecithin for dementia and cognitive impairment. Cochrane. Database Syst. Rev. CDOO 1015 (2), 2000.; Lecithin and choline redeemed, Nutri.Sci.News; vol.2,1997; Phospholipid Fractions – Dietetics-Signifiance of PC as a dietetic foodstuff. ALC-1997.
  • An Exploratory Study of effects or Dietary Lecithin on Mental function of Healthy Older Adults. Gerontological Society, 1989..: Use of Phoshatidylcholine in Brain
  • Céline Trentecuisse. Thèse du doctorat en Pharmacie. L’implication des oméga-3 dans la maladie d’Alzheimer. Mars 2015. Université de Lorraine.
  • Pascale Sautot. Thèse pour l’obtention du grade de Docteur de l’INPL. Propriétés d’auto-assemblage de phospholipides riches en acides gras polyinsaturés : caractérisation physico-chimique et simulation de bicouches par dynamique moléculaire. Juin 2011. Institut polytechnique de Lorraine.
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  • Leray, « Maladies inflammatoires et immunitaires », in Les lipides, Lavoisier., 2013, p. 211 ‑ 214.
  • Leray, « Cancers », in Les lipides, Laoisier., 2013, p. 217 ‑ 222.
  • Lapillonne, « DHA et développement du cerveau de l’enfant », Ol. Corps Gras Lipides, vol. 14, no 1, p. 25 ‑27, 2007.
  • Lavialle et S. Layé, « Acides gras poly-insaturés (oméga 3, oméga 6) et fonctionnement du système nerveux central », Innov. Agron., vol. 10, p. 25 ‑ 42, 2010.
  • Leray, « Système nerveux », in Les lipides, Lavoisier., 2013, p. 222 ‑ 249.

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