Désormais appelés « Éléments Traces Métalliques » (ou ETM), les métaux lourds, sont hélas une grande famille assez « mal comprise » car diabolisée « aveuglement ».
En font partie : l’antimoine, l’arsenic, le cadmium, le chrome, le cuivre, le plomb, le mercure, le nickel, , le tellure, le thallium, l’aluminium ou encore l’étain… Certains comme ces derniers ne sont pas bénéfiques à l’organisme même à petite dose (ex : le mercure), d’autres (tels le sélénium, le Zinc )… sont utiles voire indispensables à l’organisme mais c’est leur excès qui pose problème.
Les ETM se retrouvent sous plusieurs formes : métallique comme par exemple le plomb des tuyauteries, ou comme ingrédient dans certains produits comme le plomb dans la peinture, le cadmium dans le tabac, etc. Ils se dégradent mal dans la nature et s’accumulent dans les sols, donc dans l’eau (de boisson) et les cultures, les poissons de rivières comme de mer (mercure) et donc dans les organismes qui les ingèrent !
L’homme, qui consomme de nombreux animaux en haut de chaîne, se retrouve particulièrement exposé aux ETM indésirables via la nourriture.
Soyons « « physio-logiques »
Lorsqu’un excès d’ETM est à déplorer dans un organisme manifestant des symptômes, il est hélas utopique de vouloir déloger tous les métaux lourds sans une chélation* par EDTA en milieu hospitalier !
En revanche, on peut alléger la charge « polluante » dans l’organisme en prenant : ail des ours, chlorella, puis de l’extrait de coriandre, et surtout, compenser cette pollution en redonnant au corps suffisamment de bons nutriments (vitamines, minéraux et antioxydants) pour protéger les cellules des conséquences de cette pollution et optimiser leur fonctionnement amoindri. En résumé, prendre des nutriments qui permettent de stimuler les mécanismes de purification de l’organisme.
Il est indispensable de toutes façons d’accompagner la « dépollution » via la prise de nutriments soutenant les voies d’élimination naturelle (en plus d’une alimentation riche en fibres « captatrices »).
Il faut soutenir le foie, les intestins, les reins : donc nos organes émonctoires, armes efficaces contre les polluants dont les métaux lourds, qui agissent comme des portes de sortie des déchets.
Il faut maintenir dans le corps un bon niveau d’anti-oxydants et d’enzymes dont l’action compensera celle des radicaux libres libérés par l’exposition aux polluants, aux additifs et ETM des vaccins mais aussi à la radioactivité etc. Ces éléments contribuent également à renforcer le système immunitaire.
Ainsi, on évite les risques de crise liés à la libération de métaux lourds dans l’organisme avant de les éliminer dans les selles ou dans l’urine.
Il faut en effet éviter la recontamination par toxiques et métaux lourds re-largués dans l’organisme et ré-absorbés pour cause d’émonctoires faibles et de nutriments « neutralisateurs » absents.
Il faut savoir que les métaux lourds s’accumulent :
- Par carence en iode, ce qui ralentit le métabolisme donc favorise la « stagnation » des polluants dans l’organisme.
- Par carence en méthylation hépatique donc en choline et vitamines B6, B9 et B12.
- Par carence en phospholipides (phosphore et lipides = PL) qui entraine une carence qualitative et quantitative du liquide biliaire qui doit être riche en PL (puisque liquide biliaire = élimination et transit efficaces).
- Par carence en sélénium indispensable à la synthèse du glutathion (rapidement détruit par l’acidité gastrique si le glutathion est ingéré par la bouche en « complément alimentaire » !)
D’où la prise conseillée en amont et pendant la phase « nettoyage » de nutriments cruciaux tels que :
- Des Oméga 3 (500mg/jour) gérant et protégeant le foie, l’intestin, le système cérébral et nerveux mais aussi les membranes cellulaires de tout notre organisme.
- Le romarin concentré en acides carnosiques est également très antioxydant et ses polyphénols agissent sur la bonne flore intestinale.
- L’iode naturelle d’algue ( si non polluée elle même !) maintient le métabolisme à un bon niveau, évitant le dépôt et la stase des polluants dont métaux lourds.
- Le desmodium et pissenlit gérant foie et reins, la « détox » pour soutenir l’élimination avec les phospholipides dont la phosphatidylcholine.
- L’artichaut également peut être utile pour accélérer le transit intestinal, et s’il n’est pas supporté on pourra le remplacer par l’extrait de romarin boostant le système digestif efficacement et confortablement tout en neutralisant les radicaux libres.
- La vitamine C d’églantier est un antioxydant d’action profonde surtout lorsqu’elle est potentialisée par des OPC de pin maritime (flavonoïdes), curcuma, baobab et phospholipides de colza.
- Le sélénium et la SOD protègent les cellules (et organes d’élimination) contre l’oxydation. Le sélénium est donc un efficace précurseur de glutathion qui a la capacité de se lier à des toxines comme les métaux lourds, solvant et pesticides et de les transformer en composés hydrosolubles éliminés dans la bile ou les urines.
- Les OPC de raisin et de pin qui sont 50 fois plus antioxydants que les vitamines C et E.
- Les Xanthones de mangoustan qui agissent contre l’inflammation, effet qui peuvent également être renforcés par la prise de Bromélaine et de boswellia.
- Les Multivitamines B, magnésium et zinc qui soutiennent l’énergie, le système nerveux mais aussi la méthylation hépatique.
L’équilibre et la protection de nos organes d’élimination est donc la clé !
*La chélation est un procédé médical visant à éliminer la présence de métaux nuisibles dans l’organisme à l’aide d’un agent chélateur chimique ou organique.
Source : Passeportsanté.net
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