Dimension Santé Physiologiques

Le psoriasis, une approche « physiopathologique »

Maladie inflammatoire de la peau, le psoriasis se caractérise par l’apparition d’épaisses plaques de peau se détachant et formant « des écailles » blanches qui apparaissent à différents endroits du corps : coudes, genoux, cuir chevelu ; non contagieuse, cette pathologie évolue par cycles, par poussées assez imprévisibles avec des périodes de rémission.

Ce « renouvellement » accéléré des cellules de la peau (en 4 jours au lieu de 28) concerne surtout les kératinocytes.

La forme la plus courante (80% des cas) est le psoriasis en plaques mais il existe aussi le psoriasis en goutte, le psoriasis érythrodermique (forme généralisée) et le psoriasis pustuleux.

En plus des plaques, de l’inflammation au niveau de la peau, de l’assèchement de la peau, des desquamations, le psoriasis peut s’accompagner de douleurs articulaires avec gonflement et raideur : l’arthrite psoriasique ou rhumatisme psoriasique.

Des crèmes aux corticostéroïdes ou aux rétinoïdes, au calcipotriol associé à un dermocorticoide en passant par les dérivés de la vitamine D, les « traitements » allopathiques » sont tous orientés vers la gestion de l’inflammation. Idem quant à la photothérapie qui consiste à exposer la peau à des rayons ultraviolets (UVB ou UVA qui ralentissent la prolifération des cellules et soulagent l’inflammation ; mais avec ces protocoles, on s’expose à une perte d’efficacité progressive du traitement, sans compter tous les risques d’effets secondaires (perte de pigmentation, amincissement de la peau…) alors que l’on pourrait recourir à l’oméga 3 DHA pour gérer « naturellement cette inflammation » !

D’autant qu’il semble que les personnes atteintes de psoriasis souffrent davantage de trouble cardiovasculaires, de syndrome métabolique et d’obésité, signant une carence en acides gras oméga 3 très répandue aujourd’hui !

Cependant tous les oméga 3 ne se valent pas !

Un point sur les graisses polyinsaturées de bonne qualité (qui sont en relation avec l’organisation du Je et l’élément chaleur).

On en trouve surtout dans les poissons, mais par éthique comme par soucis de pureté, il est logique de préférer l’origine végétale.

Cependant attention à ne pas se contenter des oméga 3 précurseurs ALA plutôt que l’oméga 3 actif préformé tel que le DHA ! Il faut donc de l’oméga 3 d’huile d’algue (de microalgue précisément, cultivée en dehors du milieu marin, pour éviter les métaux lourds et autres polluants marins).

L’actif majeur est l’oméga 3 DHA (Acide Docosahexaénoïque), le plus long des acides gras polyinsaturé, donc également le plus fragile face à l’oxydation ; il doit être protégé par des antioxydants liposolubles à plusieurs niveaux : au niveau premier de l’huile elle-même qui subit des phénomènes de rancissement dont elle se « protège » en comburant les antioxydants type vitamine E qu’on lui ajoutera, et au second niveau de sa métabolisation dans le système digestif où il sera bombardé par les radicaux libre de l’organisme, d’où l’importance de l’apport là encore d’antioxydant liposoluble non comburé (contrairement à celui ajouté à l’huile en amont, dans la capsule par exemple) à prendre au moment de la prise de l’oméga 3.

Cette seconde phase de protection implique donc l’ingestion en parallèle de celle de l’huile riche en oméga 3 de poisson ou d’algue, d’une dose d’antioxydante type astaxanthine, CoQ10, Bêtacarotène… molécules antioxydantes naturellement attirées par les acides gras donc qui se mêleront aux oméga 3 pour les protéger pendant leur digestion et leur acheminement jusqu’aux membranes cellulaires qu’ils pourront alors intégrer sans avoir été altérés, ce qui est crucial si on veut les voir « jouer leurs rôles métaboliques » (assouplir les membranes cellulaires, se transformer en dérivés interférant dans la cascade de l’inflammation – et de la cicatrisation pour le DHA).

En complément

Il faut également des phospholipides, des acides gras végétaux biodisponibles complémentaires, tels que l’oméga 6 non inflammatoire : acide gamma linolénique GLA (comme dans l’onagre et la bourrache – attention, cette dernière étant spécifiquement très fragile face à l’oxydation).

Il faut de l’acide alpha linolénique ALA que l’on trouve dans les bonnes huiles végétales que l’on utilisera en assaisonnement (colza, noix, germe de blé), et si possible de l’acide stéaridonique SDA, voire des oméga 7 (argousier).

L’apport complémentaire de lipides de la famille des céramides (de blé ou de riz) est idéal pour agir non plus tant sur l’inflammation du derme mais surtout sur son hydratation (les céramides « capturent » l’eau avant qu’elle ne s’évapore de l’épiderme).

Dans cette pathologie, la gestion de l’engorgement/surcharge hépatique et de l’élimination des déchets métaboliques est loin d’être superflue (artichaut, romarin, desmodium, pissenlit… phosphatidylcholine) ; de même que la gestion à la baisse voire l’éviction totale de l’apport alimentaire d’acides gras pro inflammatoire (surtout l’acide arachidonique des viandes, charcuteries, viennoiseries…).

Corps physique et corps émotionnel sont indissociables !

Mais la prise en charge hépatique ne peut être envisagée si la dimension de la gestion des émotions – notamment de la colère, de la patience n’est pas intégrée ! De plus, les kératinocytes sont les cellules qui produisent la kératine qui est la barrière qui rend notre peau imperméable : comment ne pas y décrypter un message à gérer en plus de la physiopathologie du psoriasis !

L’apport de l’homéopathie (dont arsenicum album ou iodatum etc.) et le décryptage du langage du corps sont bien indissociables de la gestion de sa strate « physiologique » et la prise en compte des mots qui guérissent les maux (les symptômes physiques – dont la douleur – sont des messages que le cerveau n’est pas parvenu à mettre en mot, il faut l’y aider)

… et donc de la symbolique de « l’organe ‘peau' ».

>> Ainsi par exemple « L’acceptation » de ce qui est vécu comme problématique quant aux contacts avec l’extérieur est à gérer dans le psoriasis au niveau des coudes et genoux.

Un psoriasis couplé à un eczéma traduira un problème de « contact », un manque de contact peut se traduire par le développement d’un eczéma avec lésions inflammatoires qui apparaissent quand une page est tournée, avec prurit (qui mime le contact souhaité).

Nous pouvons aussi chercher des stress liés :

  • à la fuite
  • à un besoin de rattraper quelqu’un
  • à voir quelqu’un s’éloigner avec un désir de se rapprocher de lui (nous pouvons alors retrouver le stress de séparations propre à la peau)

Les maladies ont un sens. Elles ont pour nous une intention positive, c’est la manière qu’a le corps de survivre et de s’adapter, sa solution face à la vie selon le Dr. Olivier Soulier ; tenez en compte pour rechercher votre solution.


Références scientifiques :


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