Ce précieux magnésium …
Pas seulement anti stress, anti fatigue …anti-crampe !
Le magnésium (dont le rôle est expliqué dans l’article Un magnésium vibrant) est aussi un constituant mineur de l’os, mais il est nécessaire à la synthèse de la vitamine D et à l’action de la PTH. Un manque de magnésium est associé à une réduction du magnésium osseux, à l’ostéoporose et à la fragilité osseuse : il intervient dans le métabolisme calcique sur les glandes parathyroïdes entre autres. Au niveau des cellules, il contrôle et régule l’entrée du calcium dans la cellule et les liquides intra-cellulaires ; sans oublier son impact sur le système musculaire, nerveux (fatigue, insomnie, anxiété, palpitations, hyperémotivité)… Il influe sur le rythme cardiaque et sur la relaxation musculaire (donc de façon plus large la contraction des muscles… des vaisseaux sanguins, digestifs… respiratoires… et donc l’asthme – voir les études de L. DURLAC, Magnes Res, 2005), agit comme un anti stress, anti dépresseur, anti sclérosant et anti athéromateux (J. Loeper, Progr. Méd 1975), calmant, et il agit tant au niveau de l’ARN et l’ADN que des télomères à l’extrémité des chromosomes (l’état de stress influe sur le raccourcissement des télomères par abaissement de l’activité de la télomèrase qui n’agit qu’en présence de Mg (travaux de E. BLACKBURN, Université de Californie).
En fait le magnésium est impliqué dans l’activité de plus de 300 enzymes et dans un grand nombre de fonctions cellulaires fondamentales puisqu’il participe également au métabolisme des « graisses », à la synthèse des protéines, à la dégradation du « sucre » pour libérer de l’énergie, à l’activité de certaines hormones, telles que l’insuline ; il est essentiel à la transmission neuro-musculaire de l’influx nerveux, ainsi qu’à la régulation du rythme cardiaque, les études suggèrent donc l’intérêt d’un apport suffisant de magnésium dans la prévention des maladies cardiovasculaires et du diabète de type 2.
Le véritable rôle du magnésium,
Le magnésium participe à plus de 300 réactions métaboliques, mais on peut synthétiser tout cela en deux rôles majeurs :
1- Un dépolluant
Il est possible de considérer le magnésium comme un antidote des déchets dans le corps. Chaque fois que l’organisme produit ou est soumis à des toxines, il puise dans ses ressources magnésiques pour les évacuer. Ce qui explique pourquoi 80% de la population en serait en carence, puisque nous vivons dans un environnement moderne extrêmement pollué (colles, peintures, additifs, etc.).
Le stress produit beaucoup de toxines dans la mesure où le corps est placé sous tension pour y réagir. On pompe donc dans les ressources et les cellules sécrètent pas mal de polluants. Notons que n’importe quelle production hormonale devient elle aussi un polluant dès lors que l’organe cible ait été activé. Le foie est alors obligé de dégrader ce qui reste ceci étant considéré également comme un stress, parce qu’il mobilise des ressources pour dégager ces résidus.
2- Le bouton OFF
La magnésium est en « lien » avec le calcium. Pour se contracter, le muscle a besoin de calcium. Il permet le spasme. Pour se relâcher, le calcium échange sa place avec le magnésium. Nous avons ici affaire à un bouton ON/OFF, ou Action/Repos, rendu possible par le Calcium et le Magnésium. Sans magnésium, le bouton reste activé en position ON. Le corps reste en mode action.
Lorsque ce mode là a été enclenché, seul le magnésium peut le désamorcer. Le magnésium agit en quelque sorte comme un inhibiteur (… voire un inhibiteur calcique).
Cette double casquette du magnésium explique son importance dans l’organisme, mais aussi pourquoi il est fortement probable qu’un grand nombre de personnes en soit en carence. Plus l’organisme est soumis à des toxines, plus les ressources magnésiennes s’amenuisent et moins le corps peut se reposer, parce que bloqué en mode action. S’il ne se repose pas, il ne peut se dépolluer et fabrique encore plus de toxines. Il est pris dans un cercle vicieux, où l’individu voudrait dormir et récupérer, mais il ne peut pas parce qu’il manque la clé : le magnésium.
Carences avérées généralisées
Une étude de 2018 montrait déjà que la déficience en magnésium est un phénomène fréquent : on a calculé que la femme s’alimentant « normalement » (1700 calories) recevait au maximum 204 mg de magnésium et l’homme (2200 calories) 264 mg… donc loin des recommandations qui ont été fixées pour l’Europe à 375 mg par jour.
En fait s’ajoute à ce manque d’apport (de100 à 220 mg par jour) plusieurs facteurs qui se combinent :
- La modification des habitudes alimentaires : nous consommons de plus en plus de produits raffinés, artificiels et pauvres en micronutriments car les sols en sont carencés (culture intensive) et les légumes et les fruits poussent trop vite, leur richesse en magnésium s’amenuise.
- Les perturbations hormonales, la génétique.
- Un phénomène de surutilisation par le stress.
- L’augmentation du stress, notre rythme de vie harassant et la baisse du temps de sommeil augmentent les besoins en magnésium, perturbe notre système nerveux et épuise rapidement nos stocks de magnésium.
- La consommation d’alcool, le déséquilibre acido-basique de l’organisme qui favorise la fuite urinaire du magnésium.
Sans oublier la prise de médicaments (antibiotiques, IPP, etc.) et l’avancée en âge qui implique qu’on le fixe moins. De plus, son métabolisme est très capricieux quand l’organisme manque de ses « co-facteurs » de métabolisation !
L’assimilation du magnésium
Le magnésium est donc indispensable au bon fonctionnement de notre organisme, en consommer suffisamment également ; l’organisme ne disposant pas de réserves à proprement parler, il lui faut donc un apport journalier, régulier afin de faire face à tous nos besoins physiologiques…
Mais encore faut-il l’assimiler !
La réalité est que nous le fixons mal car d’autres éléments indispensables à la fixation du magnésium, telle la silice, source de silicium sont défaillants ; or notre alimentation ne nous en apporte plus suffisamment ! De plus la silice travaille en synergie avec le magnésium catalysant toutes les réactions enzymatiques et permettant ainsi la synthèse des acides aminés, l’assimilation des glucides et facilitant le métabolisme de la vitamine C.
Le silicium (en plus d’être un excellent anti-inflammatoire intervenant sur l’immunité en tonifiant la muqueuse intestinale) rééquilibre le potentiel électrique des membranes cellulaires ce qui permet à la cellule d’assimiler les nutriments (et d’éliminer ses déchets). Magnésium et silice sont liés par le métabolisme de la lumière. La silice entoure même chaque organe du corps (enveloppe) et … le foetus !
Le chainon manquant : le silicium
Docteur Kathy Bonan, médecin nutritionniste, endocrinologue, diabétologue et spécialiste des maladies métabolique sur Paris a découvert un élément capable de dépasser cette limite quant à l’absorption du magnésium par la cellule au delà de 20 jours de cure : son association à la Silice.
La silice est un minéral composé de silicium. Le silicium est la silice sont deux aspects différents du même élément chimique. La silice est en fait un dioxyde de silicium : SiO2 existant « au naturel mais aujourd’hui le plus souvent synthétisée sous forme de nanoparticules, très rentable pour l’industrie alimentaire entre autre.
On parle de silicium pour désigner l’élément minéral lui-même, tel qu’il est fixé dans les tissus. Pour le Dr Bonan également lorsque l’on veut apporter du silicium à l’organisme il nous faut utiliser une forme capable d’être assimilée, qui existe dans la « nature », une forme telle que celle sous laquelle le silicium circule entre le monde minéral et les organismes vivants (plantes, animaux), via les eaux de ruissellement par exemple qui le transportent. Il ne faut pas confondre silice colloïdale (naturelle) et la silice organique (de synthèse). Ce n’est pas la même chose. La silice organique est un terme fallacieux parce qu’il laisse supposer qu’elle est naturelle. Elle a d’ailleurs profité à certain fabricants.
La collaboration entre Magnésium et silicium est également posée d’emblée comme le dit le Docteur Katy Bonan, par le fait que l’une des trois couches composant la terre, le « manteau » est appelé SiMa car il est essentiellement constitué de Magnésium et Silicium.
Silice « organique » / Silice « naturelle »
Dans le monde végétal, ce même silicium participe à la structure des racines, tiges, feuilles et même enveloppe de graines des céréales.
Cette silice naturelle, colloïdale, est donc un état naturel du silicium. C’est sous cette forme que le silicium circule tant dans les océans que dans les organismes vivants.
La silice dite « organique » n’a rien de commun avec la « naturelle », même si on la confond bien souvent à cette dernière par le fait que des atomes de carbone lui soient ajoutés. Cette silice « organique » est une silice artificielle obtenue par synthèse. Comment alors penser qu’elle soit plus assimilable que la naturelle, forme sous laquelle le corps métabolise le plus facilement le silicium…
Les propriétés semi-conductrices du silicium jouent donc un rôle primordial dans le corps humain. C’est notamment le cas au niveau des échanges membranaires qui permettent aux nutriments de pénétrer au cœur des cellules au lieu de rester dans le sang. Il est alors rapidement saturé et l’action des nutriments est impossible. On savait déjà que la vitamine B6 permettait une meilleure absorption intestinale du magnésium, une meilleure entrée du magnésium dans la cellule mais celle – ci ne suffit pas si le milieu est carencé en silice qui, naturelle, est semi conductrice donc capable d’agir sur les échanges ioniques au niveau des membranes cellulaires.
La silice agit comme un régulateur métabolique du Magnésium (mais aussi du potassium via l’activation d’une enzyme gérant l’entrée du K dans la cellule), optimise la répartition corporelle du Magnésium en favorisant les échanges membranaires, aide à transférer le magnésium depuis le sang jusque dans les cellules des tissus mous (muscles, vaisseaux, peau…) et dans le même temps elle favorise (parallèlement à la vitamine K2 qui permet le transport du calcium) la fixation osseuse du calcium afin qu’il ne reparte pas encombrer exagérément le milieu intracellulaire (voir I) : la silice colloïdale naturelle augmente l’activité de l’enzyme Na/K-ATPase, dont la diminution favorise une baisse du magnésium et une hausse du calcium intracellulaires.
Les études sont nombreuses concernant le rôle particulier de la silice pour augmenter l’entrée du magnésium dans les cellules.
Brasser par exemple a montré que la prise de silice naturelle (et non « organique ») augmente de 38% le taux de Magnésium intracellulaire (voir II). Une étude (voir III) avait déjà montré que les animaux carencés en silicium voyaient leur taux de calcium et de magnésium osseux diminuer rapidement. Ces études confirment ce que Clayden avait déjà affirmé : il existe une forte attraction entre le silicium et le magnésium (voir IV).
Ainsi selon les travaux du Dr Bonan, son livre Les secrets de la force du magnésium et les études cliniques citées, en associant silice naturelle et magnésium on engendre :
1- L’entrée optimale du Mg au cœur des cellules (en faisant de la « place » à la silice, parallèlement à la K2 qui va l’y transporter) qui permet au calcium de se fixer au squelette pour ne pas revenir « dans » la cellule prendre la place du Mg.
Le magnésium dans le corps se répartit de la manière suivante : 65% du magnésium se trouvent dans les os, 34% se trouvent dans les cellules, 1% se trouve dans le sang, il faut donc répartir la prise sur la journée pour ne pas saturer le sang en une seule fois.
2- Ainsi que la répartition cellulaire (que la silice engendre dans les tissus).
3- Et enfin la protection cérébrale en agissant contre la fixation de l’aluminium.
On a vite fait de saturer le sang en magnésium puisqu’on ne peut pas en mettre beaucoup ! Et c’est ce qui passe au fil des jours. Le magnésium pénètre rapidement dans le sang (beaucoup de tests sont menés pour « prouver » la meilleure absorption de tel ou tel sel de Mg vie des prise de sang mesurant donc le taux de Mg circulant dans le sang ce qui ne veut rien dire car ce qui importe c’est le taux de Mg dans la cellule. Avoir trop de Mg dans le sang est plutôt problématique!).
Sa biodisponibilité (capacité à entrer dans les cellules) est faible. Ainsi, en quelques jours, le sang se voit surchargé en magnésium. Il ne fait alors plus effet.
Le dosage du magnésium sanguin est donc totalement burlesque. Il ne révèle pas grand-chose puisque la majeure partie du magnésium est ailleurs ! Il serait nettement plus judicieux de doser son taux dans les cellules (dosage érythrocytaire du magnésium). Et quant au magnésium osseux, il ne peut pas se doser.
Mais il suffit de s’intéresser un peu à cet oligo-élément comme l’explique si bien Wladislas Barath pour se rendre compte de sa portée et de sa valeur. S’il y en a autant dans les os et les cellules, ce n’est pas un hasard.
Conclusion :
Il n’est jamais dit qu’il est difficile pour le corps d’absorber le magnésium au-delà de 20 jours… sauf si on connait le secret de la silice.
Il semble « difficile » de faire passer l’information car cela implique d’aller « contre » les grands noms de la nutrithérapie qui travaillent pour les grandes marques auxquelles les consommateurs accordent du crédit de fait du matraquage marketing qu’elles ont les moyens de faire.
L’association Magnésium + Vitamines B + Silice permet de prolonger la prise de magnésium sur plusieurs mois et les résultats positifs de l’association portent selon de docteur Bonan sur le surpoids (on relance les chaudières comburant les calories pour fabriquer l’ATP), les douleurs, le stress, les troubles de l’humeur et de l’(hyper/hypo) activité physique et mentale, le sommeil, la fatigue et je rajouterai la fatigabilité, les contractions et spasmes « visibles » ou non… (muscles, canaux, vaisseaux de tout l’organisme).
Un organisme ne peut récupérer – et donc guérir – que si le système nerveux ralentit. En plus d’être un puissant dépolluant, le magnésium a la propriété de rendre l’atmosphère neuronale sereine, propice aux changements et à la guérison, indispensable pour sevrer de n’importe quelle substance (y compris le tabac), pour se désintoxiquer, pour perdre du poids, améliorer sa mémoire, soulager les douleurs ou tout simplement dormir et récupérer.
En résumé la solution magnésium :
Un magnésium qui vient du « vivant »(des eaux originelles), complexé à des acides aminés naturels, silicium vecteur, vitamines B dont B6 fixatrice, sans négliger votre statut en vitamine C (consulter notre article intitulé Un Magnésium Vibrant).
Références scientifiques :
- La solution magnésium, Trouble du comportement et de l’humeur, du Dr Marianne Mousain-Bosc aux éditions Thierry Souccar.
- I. « The action of excessive inorganic Silicon on the mineral metabolism of calcium and Magnesium.J.Najda, in biological Trace Element Researchc, vol 37.1993 » Et « Ouaboin-sensitive Na K ATPase response in the rabbit irisciliary body after lensectomy-vitrectomy.T.Mito, Invest Ophtalmo Vis Sci, janvier 1992 ».
- II. « Influence of silicon on cobalt, zinc and magnesium in baker’s yeast. H. Brasser, Saccharomyces cervisiaa, biol Trace Element Research, vol.112,n°2 ».
- III. « Effect of germanium and silicon on bone mineralisation. C.Seaborne, Biol Trace Elements Research, vol 42,1994 ».
- IV. « Silanes on magnesium chloride studied by solid-state Si-NMR spectroscope. N.Clayden, Journal of Polymer Science part A : Polymer Chemestry, vol.31, 1993 ».
- V. »Silicic acid : its gastrointestinal uptake and urinary excretion in man and effects on aluminium excretion. Reffi, J.inorg.Biochem, 1999″.
- Martin et al. Apports nutritionnels conseillés pour la population française. Ed. Lavoisier, Tec & Doc. 2001.
- Anses. Actualisation des repères du PNNS : révision des repères de consommations alimentaires. Novembre 2016.
- LC Del Gobbo & al. Circulating and dietary magnesium and risk of cardiovascular disease : a systematic review and meta-analyses of prospective studies. An J Clin Nutr. 2013; 98:160-73.
- M. Farsinejad-Marj & al. Dietary magnesium intake, bone mineral density and risk of fracture : a systematic review and meta-analysis. Osteoporos Int. 2016 ; 27 (4): 1389-99.
- H.Aydin & al. Short -term oral magnesium supplementation suppresses bone turnover in postmenopausal osteoporotoc women. Biol Trace Elem Res. 2010; 133: 136-43.
- Anne Marie Uwitonze, Mohammed S. Razzaque. Role of Magnesium in Vitamin D Activation and Function. The Journal of the American Osteopathic Association, 2018; 118 (3) : 181 DOI: 10.7556/jaoa.2018.037
- Seeling MS. Consequences of magnesium deficiency on the enhancement of stress reactions; preventive and therapeutic implications (a review) J Am Coll Nutr. 1994;13:429-46. doi: 10.1080/07315724.1994.10718432.
- De Baaij JH, Hoenderop JG, Bindels RJ. Magnesium in man : implications for health and disease. Physiol Rev. 2015;95:1-46. doi: 10.1152/physrev.00012.2014.
- Wladislas Barath – Magnésium : le bide, ou ce qu’on ne vous dit pas pour que ça marche.
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