Sachant que le matin nos surrénales produisent du cortisol, qu’à midi sont secrétées des enzymes « protéases » facilitant la digestion des protéines et que notre insuline connaît un pic aux alentours de 15 heures qui permet à notre organisme de brûler les sucres sans altérer le pancréas, on voit mieux comment organiser ses repas.
Le petit déjeuner :
Il n’est pas « obligatoire » mais se prendra uniquement si vous avez faim ; le sucré sera alors à proscrire ! Pas de muesli ou autre céréales, de viennoiseries ni pain classique accompagné de confiture ni de miel, sinon pic d’insuline délivré par votre pancréas, coup de barre assuré et hypoglycémie réactionnelle provoquant l’appel du sucre à nouveau, appétit augmenté et kilos qui s’installent !
Mais ce sont bien les protéines et le « bon » gras qui seront bénéfiques à ce moment où le cortisol est fabriqué par vos surrénales dans le but de donner de la vigilance et vous permettre d’agir ! Variez les sources de protéines en les alternant : œuf – dur, sur le plat, etc -, poulet, tofu fermenté… avec éventuellement une tartine de pain (ou une galette, une crêpe) de sarrasin avec crème d’amande complète, graisse de coco ou fromage de brebis/chèvre et légumes. Mais surtout jamais de galette de riz ou de maïs qui ont un index glycémique trop élevé, ni de jus de raisin, etc.
Une boisson, café, thé, tisane… que vous ne devez absolument pas sucrer ni avec du sucre, ni du miel.
Le repas de midi
C’est le moment où les enzymes permettant la digestion des protéines, les protéases, sont secrétées donc également le moment idéal pour consommer des protéines (œuf, poisson…) accompagnées de légumes vapeur arrosés de bonnes huiles pressées à froid non cuites.
Pensez à manger des ingrédients riches en tyrosine, précurseurs de la dopamine énergisante.
Mais d’autres enzymes, les amylases étant également secrétées, vous pouvez décider de plutôt manger des céréales et légumineuses (surtout si vous avez mangé des protéines au petit déjeuner) ; donc pain de sarrasin, lentilles, pois chiches… et bien sûr légumes, crus et cuits à la vapeur douce ou à l’étouffé.
Attention : Protéines et légumineuses comme céréales ayant un PH de digestion différent, mieux vaut les séparer : ne pas le manger au même repas. De même, ne jamais manger de fruit à la fin d’un repas mais toujours hors repas (1h avant ou 5h après).
Le goûter, 5h après le déjeuner
L’heure de déguster fruits, compote, chocolat puisque c’est à ce moment-là que les glucides sont le mieux assimilés, sans sur-solliciter notre pancréas et qu’il est idéal d’apporter du tryptophane, précurseur de la sérotonine antidépresseur mais précurseur de la mélatonine, l’hormone du sommeil.
Le dîner
… Sauf si vous avez pris votre goûter tard et trop copieusement ; dans ce cas, il vaudra mieux vous en passer.
Il devra être donc frugal car c’est la nuit que le foie détoxifie un maximum de toxine ; c’est également surtout la nuit que nous réparons nos cellules, que nous reconstruisons nos membranes cellulaires (grâce entre autres aux oméga 3 qu’on aura veillé à consommer le soir donc ; la consommation de bonne graisses poly insaturées riches en oméga 3 qui nourrissent nos membranes cellulaires, facilitant les échanges et participants à la fabrication de l’énergie dans nos mitochondries).
Il faudra de toute façon éviter de manger sucré le soir : la sécrétion d’insuline étant alors beaucoup moins performante, vous feriez un stock de glycogène dans votre foie et vos muscles (ce qui ne serait utile qu’à un sportif de haut niveau en fait !). Si vous êtes plutôt sédentaires, les glucides consommés le soir entraveront les réparations cellulaires et conduiront donc au stockage de graisse.
Pensez alors « soupe épaisse de légumes » mais sans pommes de terre ! Bonne assiette de légumes verts ou colorés avec un petit morceau de poisson sur lequel vous verserez un peu d’huile riche en oméga 3.
D’après les écrits de Marion Kaplan.
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